
Matarte, c’est un univers poétique, aérien, fertile et joyeux ; de fines lignes d’encre noire qui s’enchevêtrent sur le papier, des couleurs douces ou virevoltantes, un tracé précis, mais un peu fou, toujours très harmonieux.
La jeune artiste, qui explore également le domaine cinématographique et le théâtre, se plie à l’exercice du portrait d’artiste pour nous révéler ses sources d’inspiration (débordante).
AUX ORIGINES DE LA CRÉATION….
Comment en es-tu venue à peindre, dessiner, photographier… Quel a été le déclic ?
J’ai commencé à peindre pour décorer mon appartement d’étudiante. Je voulais que mon lieu de vie soit plus personnel, plus vivant. Alors je me suis acheté une toile et j’ai commencé par faire du collage, ça me semblait être un exercice plus abordable que de me lancer directement dans de la peinture. Comme j’avais plusieurs murs, j’ai fait plusieurs tableaux !
À partir de ce moment-là, mes amis étaient très présents pour m’encourager dans cette direction. Mais c’est vrai que quand j’étais petite je passais beaucoup de temps dans ma chambre à créer toutes sortes de choses, à dessiner aussi. Je pense qu’au final j’ai toujours été attirée par ce moyen d’expression mais qu’il a fallu que je vive seule et dans une autre ville, pour que je m’autorise à montrer ce que je faisais.
Quelles sont tes sources d’inspiration, les artistes que tu admires ?
J’admire Picasso, parce qu’il est allé au-delà de ce que l’esprit perçoit. C’est hyper difficile de ne pas se laisser influencer par le réel, d’aller au-delà de la reproduction de ce que l’œil perçoit. Un jour j’étais dans mon lit et j’ai eu un déclic, j’ai compris ce que voulait faire Picasso et je crois que j’ai compris à ce moment-là ce que voulait dire avoir une démarche artistique. Puis Picasso c’était aussi un artiste engagé, ce que j’admire également.
J’aime beaucoup le travail de Klimt aussi. En moins célèbre, il y a un artiste, illustrateur sur lequel je suis tombée un jour qui s’appelle MyDeadPoney, qui a été une vraie source d’inspiration à une période.
Comment travailles-tu ? Quelles sont tes petites habitudes de création, ton rituel ?
Je n’ai pas vraiment d’habitude ou de rituel dans ma création. Parfois je vais avoir une idée de dessin, et soit je vais me mettre à le faire de suite, soit je vais me noter l’idée sur un carnet.
Et d’autres fois je me force à me mettre à travailler, à chercher en dessinant vers où je pourrais aller.
Une couleur
Un film
Le fabuleux destin
d’Amélie Poulain.
Parce que le film est parfait, visuellement, scénaristiquement, musicalement, tout.
C’est simple et juste à la fois, fou, beau, drôle et sérieux aussi.
Ce film représente à merveille ce qu’est la vie.
Une émotion
L’amour.
Parce que c’est universel et personnel à la fois, parce que ça suppose qu’on est tourné vers les autres. Parce que ça soigne tous les maux. C’est beau quoi ! C’est le sens de la vie !
Un monument
La Sagrada Familia !
C’est le top du top en terme de monument artistique ! Gaudi a su bousculer les codes et laisser son imaginaire parler. Si un jour je me fabrique ma maison, je m’inspirerai du travail de Gaudi !
Une ville
Lisbonne.
Je trouve les maisons magnifiques dans cette ville avec les azulejos sur les façades. C’est une ville joyeuse, généreuse et gaie. On fait avec les moyens du bord. C’est un peu ma philosophie de vie. Et puis j’ai des origines Portugaises c’est aussi pour ça que je me sens proche de cette ville.
Une saison
Le printemps.
L’éclosion des fleurs, l’arrivée des beaux jours, la nature qui renaît, la vie qui reprend.
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Posez-nous vos questions, et nous les lui transmettrons !
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