
Anaïs Durran, sous le nom d’Acollages, tisse des rêves de papier, déploie des paysages ensorceleurs et dévoile le merveilleux qui se cache dans la nature… et dans l’art. Ses patchworks féeriques déroulent sous nos yeux des contes modernes avec tout l’onirisme, l’effrayant et le merveilleux que le genre implique.
On découvre ce qui se trouve à l’origine de ses créations fabuleuses avec son portrait d’artiste…
AUX ORIGINES DE LA CRÉATION….
Comment en êtes-vous venue à peindre, dessiner, photographier… Quel a été le déclic ?
C’est un déclic assez tardif. Une rencontre avec une artiste peintre qui m’a permis de (re)découvrir le plaisir lié à l’acte de création. Les collages se sont alors imposés à moi comme une véritable catharsis.
Quelles sont vos sources d’inspiration, les artistes que vous admirez ?
Mes sources d’inspiration sont mon lien particulier avec la nature, ainsi que l’art que j’en ai fait de la contempler et mon attachement au domaine du rêve.
Mais elles restent toutefois très hétéroclites ; je pourrais tout aussi bien citer l’onirisme qui se dégage des animés de Miyazaki que la folie des tableaux Gérard Garouste, ou l’ingéniosité conceptuelle des bandes dessinés de Marc Antoine Mathieu.
J’aime les pas-de-côté, ce qui interroge, ce qui vient toucher une large palette émotionnelle.
Comment travaillez-vous ? Quelles sont vos petites habitudes de création, votre rituel ?
Je travaille systématiquement en musique. Elle stimule mon processus créatif.
Je fais généralement place aux émotions du moment et laisse mon inconscient me guider dans les associations d’images que j’ai préalablement, ou non, sélectionnées.
Je tiens également un carnet qui sert tout à la fois de journal intime que de pense-bête. J’y inscris mes états d’âmes, mes rêves, les petites phrases ou les moments inspirants de la journée.
LE PORTRAIT CHINOIS
Anaïs Durran se prête au jeu du portrait chinois culturel… et nous permet d’en savoir un peu plus sur ce qui l’inspire, la caractérise, ou lui fait envie !
Si Anaïs était…
Un livre
La horde du contrevent
d’Alain Damasio.
Il a l’originalité de présenter une narration à plusieurs voix, chaque personnage de la horde s’exprimant avec sa tonalité bien particulière. On se prend rapidement à être un membre à part entière de cette horde qui cherche à remonter l’origine du vent.
Un film
Le voyage de Chihiro
[film d’animation réalisé par Hayao Miyazaki, ndltr].
J’aime ce conte philosophique plein de poésie. Cette plongée dans le monde des esprits abordant plusieurs thèmes comme le voyage initiatique, la place de chacun, le renouement avec les valeurs ancestrales…
Un morceau de musique
BCUC – Yinde.
BCUC (pour Bantu Continua Uhuru Consciousness) signifie l’homme en marche vers la liberté de conscience.
C’est une musique qui prend aux tripes, qui donne envie de danser, chanter, hurler… Un véritable appel à notre moi le plus profond et le plus ancien.
Une saison
Le printemps
Le Réveil ! Le renouveau !
Pour ses couleurs, ses odeurs, ses papillons, ses escargots, ses chants d’oiseaux…
Un voyage
La Slovénie,
« le poumon vert de l’Europe ».
Cela a été un véritable coup de cœur, peut-être parce que c’est le seul pays au monde qui porte le mot amour dans son nom (love en anglais…) et dont la capitale, Ljubjana signifie « bien-aimée » en slovène.
Oui, on aime !
Se perdre dans ses forêts, s’allonger aux abords du lac de Bohinj, rester bouche bée devant ses majestueuses montagnes.
Vous aimeriez en savoir plus sur Anaïs Durran ou sur ses œuvres ?
Posez-nous vos questions, et nous les lui transmettrons !
Retrouvez aussi Aurélie sur Facebook :
www.facebook.com/Acollages/
Et bien sûr, sur la Galerie Émergente :
Laisser un commentaire