
Alexis Vandendaelen nous convie à travers ses toiles à des voyages abstraits, autant d’invitations au rêve à travers le geste, la couleur et la matière.
Son amour de l’expérimentation, qu’il pratique dans sa peinture, se retrouve dans son parcours pour le moins éclectique : ingénieur de formation, il travaille 5 ans dans l’industrie, avant de changer radicalement de voie en s’inscrivant aux Cours Florent. Après le théâtre, c’est vers la peinture qu’il se tourne… Il vient d’exposer ses œuvres à Bruxelles lors de la 7ème édition de « We Are Artists », une exposition collective regroupant 56 artistes.
On aime particulièrement son travail de la couleur, quasi hypnotique, et une certaine tension entre structure et chaos au sein de ses compositions.
Aujourd’hui, Alexis se plie à l’exercice du portrait d’artiste pour nous entraîner sur la piste de ses inspirations.
AUX ORIGINES DE LA CRÉATION….
Comment en êtes-vous venu à peindre, dessiner, photographier… Quel a été le déclic ?
Je n’ai pas ressenti de véritable déclic, plutôt une lame de fond qui grandissait en moi et prenait de plus en plus de place, jusqu’à ce que plonger la tête la première dans l’eau soit l’unique solution. Peindre est un formidable moyen d’expression et une façon de se connecter à soi-même, d’être présent.
Quelles sont vos sources d’inspiration, les artistes que vous admirez ?
Comme beaucoup j’adore la nature et ses grands paysages sauvages, vides d’humains, où tout semble encore possible. Les horizons, les ciels sans fin, la mer et les ports d’où partent les navires pour de longs voyages incertains. J’aime le bleu dans toutes ses déclinaisons, j’aime les couleurs fatiguées, qui ont souffert de l’usure du temps et des éléments.
Comment travaillez-vous ? Quelles sont vos petites habitudes de création, votre rituel ?
Je travaille principalement à l’intuition, sans esquisse. J’aime la spontanéité, et je fonctionne à la passion, à l’idée, à l’instinct du moment. J’aime être surpris par le résultat final, par l’association de deux couleurs, de deux teintes. Dans mon travail, j’accorde de l’importance à l’expérimentation : nouvelles couleurs, matériels, techniques… Tout ce qui m’est inconnu m’attire et me nourrit.
LE PORTRAIT CHINOIS
Alexis Vandendaelen se prête au jeu du portrait chinois culturel… et nous permet d’en savoir un peu plus sur ce qui l’inspire, le caractérise, ou lui fait envie !
Si Alexis était…
Une œuvre d’art
Hommage à Claude Monnet
de Zao Wou-Ki,
pour sa taille (plus de 4 m sur 2m !),
son utilisation du bleu,
l’apaisement qui se dégage de la toile.
Une couleur
Le bleu
Un livre
Le Comte de Monte-Christo
d’Alexandre Dumas.
Un morceau de musique
On the nature of Daylight
de Max Richter.
Idéal pour peindre ou juste ne rien faire.
Un musée
Le Musée Van Gogh à Amsterdam
Un voyage
Les îles Kerguelen.
C’est loin, froid et inhospitalier.
Le bleu doit y être magnifique !
Une saison
L’automne
évidemment !
Cette espèce d’agonie de l’été
qui jette ses dernières forces
dans une bataille perdue d’avance
a quelque chose de beau.
Et l’effet sur la nature est magique.
Vous aimeriez en savoir plus sur Alexis Vandendaelen ou sur ses œuvres ?
Posez-nous vos questions, et nous les lui transmettrons !
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https://www.instagram.com/alexis_vandendaelen_art/| @alexis_vandendaelen_art
Et bien sûr, sur la Galerie Émergente :
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